Les mots trahissent mes désirs secrets
Fleurissent quand tu viens m’enlacer
Ils sont dans mes élans de tendresse
Et puis se taisent quand je te caresse
Mes mots maladroits qui arrivent en retard
Qui voudraient dire « reste » quand tu part
Mes mots cruels, mes mots sibyllins
Mes mots qui consolent ton chagrin
Mes mots qui pleurent mes tourments
Mais qui en hiver parle de printemps
Mes mots qui se rebellent à l’infini
Et ceux qui finissent par des cris
Mes mots tendres, mes mots d’amour
Plein d’espérance dans le petit jour
Mes mots quelquefois sans pudeur
Et ceux qui trahissent mes humeurs
Mes mots qui parlent de mes envies
Mes mots étouffés au fond d’un lit